jeudi 18 janvier 2018

La génétique et la sexuation

La Génétique détermine en principe le sexe de l'enfant à naître, c'est un fait, mais pas seulement

La génétique n'est qu'un aspect premier de la sexuation, face au développement complexe de la sexuation globale du fœtus et plus tard , de la sexuation pubertaire.

Méconnaissance et culture de mort

Il y a énormément de méconnaissance, partout, de part et d'autre, sur ces questions.
Avant d'être anti-'genre' il faut avoir une vue d'ensemble sur la réalité, bien que celle-ci ne soit absolument pas la règle, elle révèle la NATURE de la sexuation. 

Ce n'est que lorsqu'on a compris cette Nature, qu'on peut se battre contre ces idéologies mortifères, qui justement se servent des exceptions pour les amalgamer, les déformer, les trahir, en fait, et en faire des argument au service du satanisme. 

Money avait bien découvert que les filles masculinisées par intoxication médicamenteuse , dans les années 50, étaient masculinisée de cerveau et avaient un comportement qui y correspondait. mais cela n'allait pas dans le sens de ses maîtres financiers, et il a tenté de prouver le contraire, justement pour mettre en place cette idéologie mortifère qui correspondait à son idéologie eugéniste.... 

Le but est la stérilisation de masse, et l'eugénisme des enfants à naître comme des vieillard inutiles à la production de bien, il faut relire Huxley , qui est sans doute l'étude de prospective sur laquelle l'ordre mondial a fondé sa politique mondialiste de réduction des populations. 

Tout mène à ça.
Le génome n'est pas notre argument numéro un, c'est une manière de se tromper sur la Nature, et ses exceptions, on se trompe de cible.
La véritable cible ce ne sont pas ces personnes nées de manière anormale, ce sont ces idéologues de pouvoir, et d'argent qui leur permet d'avoir raison là où ils sont fous.

Les intersexuations démontrent que la sexuation peut être à l'inverse du message chromosomique

Les filles AISc (Androgénic Insensitivity Syndrom, SIA en Français, le c désigne le caractère de condition ou de complétude du syndrome) ont un génotype XY , et pourtant elles ont un aspect tout à fait parfait de petite fille, leur sexe externe est un sexe de fille normal, et elles sont déclarées filles à la naissance.

Elles ont un sexe d'aspect tout à fait féminin, une peau très lisse et dépourvue de pilosité, elles sont de belles grandes filles et développent des seins et une physionomie hyperféminine à l'adolescence, naturellement. 
(visiter les témoignages de ces femmes, leur amour de la vie et leurs difficultés, sur  ce forum sur l'insensibilité aux androgènes:   http://gssia.forumshealth.com/ )
( voir aussi le témoignage complémentaire d'Elodie, dans le reportage , "naître ni fille ni garçon"   www.youtube.com/watch?v=xkmwSrRs1g8   )

Dans l'insensibilité aux androgènes, les récepteurs de chaque cellule aux hormones mâles ne fonctionnent pas, et donc, aucune cellule n'est exposée à la masculinisation. Aucune masculinisation n'est donc possible, y compris dans le cerveau, et donc il naît un bébé fille hyper-féminin

Par contre, l'hormone tueuse de l'utérus est présente. Celui-ci, l'utérus, présent dans chacun des bébés quel que soit leur sexe génétique, ne se développera pas en présence  de cette hormone liée au XY.
Ainsi ces femmes nées avec ce SIAc sont stériles. Elle ont des gonades masculines ventrales, mais qui restent nécessairement immatures, qui sont retirées à l'adolescence par peur de dégénérescence.
En opérant ces jeunes femmes, en réalité on diminue leur apport en hormones féminines naturelles , ce qui nécessitera un traitement substitutif à base de 17b-Estradiol féminin.
En effet, les gonades masculines produisent de la testostérone, qui ne trouvant pas, dans le cas du SIAc , de récepteurs, revient dans la circulation sanguine au foie, où elle est aromatisée en Oestradiol circulant, qui lui va agir sur le fonctionnement féminin. Ainsi  ces filles, du plus jeune âge, sont sous influence exclusive des hormones féminines. 

L'insensibilité aux androgènes n'a pas masculinisé le cerveau: L'aspect génétique n'est qu'une potentialité il existe dans la nature de nombreuses exceptions, qui confirment la règle, mais si on naît dans l'exception on a tout sur le dos.
En effet ces filles, et j'insiste lourdement, sont hyper-féminines de cerveau. 

Une fille dans la norme physique, à l'état de fœtus, développe un cerveau qui est sous influence hormonale, y compris masculine, bien qu'elle soit isolée des hormones masculines, celles-ci influencent le développement du cerveau, dans une faible mesure, cela a été démontré par les études d'amniocentèse, relevant les taux de testostérone présents dans le liquide amniotique, et par la suite, les résultats psychométriques, en matière de comportement sexué (Simon Baron-Cohen).

Les petites filles SIAc grandissent ainsi en tant que petites filles, bien dans leur sexe, avec les espoirs de toute autre petite fille.

L'habitude du secret, en matière endocrinologique, souvent maintenu par les parents,  fait qu'elles apprennent souvent très tard qu'elles sont particulières, et notamment, l'absence de règles est une catastrophe qui révèle la stérilité définitive. Leur sentiment maternel, qui est la caractéristique principale et essentielle de la sexuation féminine du cerveau, est ainsi blessé profondément, et l'acceptation de cet état de fait est un véritable traumatisme, comme pour toute femme: J'ai eu une amie, par ailleurs XX , dont l'utérus était trop petit pour envisager une grossesse, et on connait ces cas de stérilité féminine définitive, dans leur diversité pathologique, c'est dur à accepter.

Mais j'insiste encore et encore, ce sont des femmes normales, avec la même enfance et une capacité maternelle tout à fait développée: Où est le XX et le XY, là dedans? Est-ce le point déterminant de leur personne?
Certainement pas.
Le chromosome Y est pour elles, la maladie dont elles sont atteintes, en tant que femmes, qui les rend stériles: La génétique n'est donc pas ici la détermination du sexe comme preuve, et cet argument qu'on entend si souvent, nécessite de connaître et de comprendre que le sexe d'une personne est le fruit d'un processus complexe, et non le simple résultat mécanique du seul demi-chromosome sexué.

Nos sommes bien d'accord que cela n'a rien à voir avec les idéologies du pseudogenre, là nous sommes dans l'argumentation scientifique, qui concerne des exceptions. Normalement, le XY correspond à ce qui va avec, le sexe masculin, mais quand ça ne se déroule pas normalement, on se prend tout ça sur le coin de la tête, c'est un traumatisme invisible au départ: On ne déclare le sexe, ni en fonction du caryotype, ni en fonction de la sexuation biologique du cerveau: Seulement par l'aspect extérieur du sexe.

 L'Inversion de la Sexuation Cérébrale, Prénatale

Le cerveau de l'embryon XY intersexué peut  fonctionner comme  un cerveau XX , et c'est tout, le mystère des chromosomes s'arrête là, rien de plus, le sexe du cerveau est lié à son développement, à sa masculinisation ou pas, et n'a que peu à voir avec la génétique, en tout cas, ce n'est pas le Y qui est le déterminant absolu, comme preuve de la sexuation fondamentale d'un être humain.

Il ne faut pas oublier que l'ISCP, c'est une particularité biologique, le cerveau d'une fille ISCP (née avec un 'robinet') ne s'est pas masculinisé comme pour l'AIS, et pour le garçon ISCP (né avec une vulve) , il s'est masculinisé sur un substrat féminin (Le cerveau primitif, quel que soit le sexe chromosomique, est au départ, toujours féminin)

La paire XY, il ne faut pas non plus oublier que c'est le seul chromosome différent, tout le reste est identique, on le passe sous silence, dans l'argumentation génétique, nous avons tous les autres chromosomes identiques,  et la seule différence vient non pas du X, qui est lui aussi identique, mais du Y, or la seule fonction du Y est de créer la complémentarité pour la reproduction sexuée, et de spécialiser le masculin dans des fonctions complémentaires du cerveau par rapport à la maternité féminine. 

La femme ET l'Homme

Les femmes sont des mères, et en l'absence de masculinisation liée au Y cela donne toujours une femme, la Nature est ainsi faite.
l'essentiel de notre monde, est la suvie de l'espèce et la transmission de la vie, Pour l'humain, mais aussi chez l'animal à un titre moins conscient et encore plus instinctif...

Le mâle est la variante adaptée du féminin permettant la complémentarité chromosomique, l'assemblage des corps, et la protection essentielle de la mère et de l'enfant, en tout cas pour ce qui concerne la communauté humaine, en effet chez certains mammifères, comme chez le renard,  le mâle ne contribue qu'au coït et disparaît de la vie familiale. La femelle renarde, chasse, élève et protège ses petits, seule. 

La féminité ne se justifie que par le fait des aptitudes à être mère, à avoir cet instinct maternel, que l'on peut remplacer par " lecture empathique ", qui est un terme bien plus proche de la réalité neurologique, une capacité à se mettre à la place de l'autre, sans quoi le bébé ne survivrait pas.
Une maman ne se débrouille pas par les conseils donnés à la maternité, mais par son instinct de mère...
Nombre de jeunes femmes se sentent femme en devenant mère.

Il est toujours utile d'ajouter que l'on ne naît pas femme, on naît fille et on devient mère, contrairement à une maxime faussement féministe!

La masculinité humaine se justifie par la procréation, et la capacité innée masculine d'organiser la vie du groupe, de structurer la protection des femmes par une réflexion abstraite sur la nature du monde, et par l'action de force, qui est sa spécialité.

Le cerveau de chaque sexe est organisé de cette manière, chez l'humain, mais aussi chez nombre de mammifères, particulièrement les primates.
C'est la synergie et la complémentarité des talents naturels qui fait la survie globale de l'humain.
C'est dans ce cadre que le cerveau est sexué, que le corps est sexué, nous ne sommes en tant qu'individus, que la Moitié, certainement pas le tout-seul

Comme bien d'autres, je me définis par le féminisme maternel, la complémentarité des deux sexes, et le rôle protecteur de l'homme, du fait de notre besoin de vivre en société, et de fait de la fragilité de prématuré du bébé humain qui nécessite l'instinct maternel puissant de la maman.

La part du Y

Lorsque le chromosome Y ne fonctionne pas, le X sera le seul à exercer son influence, et on sait comme l'expression des gènes est un domaine essentiel, en cours de déchiffrage, qui peut inverser le fonctionnement même de certaines parties du gène. On connait le Y faible, qui ne s'exprime pas correctement, le X qui masculinise, il y a une quantité de variables qui conduisent à des intersexuations.

L'ISCP que j'ai isolé en tant que particularité biologique induit dès la naissance le comportement de l'enfant, son sentiment d'être sexué, à l'inverse du sexe gonadal apparent. 

Malgré la part génétique liée au seul Y, qui va, plus ou moins normalement, développer un sexe masculin, elle induit chez les filles ISCP un cerveau féminin, voire hyper-féminin, avec les capacités maternelles qui vont avec,  de structure physique cérébrale, induisant l'instinct maternel, tant chez la femelle animale mammifère, que chez la femme normale.

Le comportement d'une fille ISCP sera donc celui d'une petite fille normale, avec les mêmes préoccupations sexuées, les mêmes besoins de jeu, de manière naturelle et non pas pathologique, il faut toujours le rappeler: Sa féminité fait partie d'elle et n'est pas un idéal artificiel.
En aucun cas ces enfants ne sont 'créatifs' de leur féminité, elle leur est intrinsèque.
L'idéologie du pseudogenre n'a donc effectivement aucune base scientifique, en aucun cas l'identité sexuée n'est une création sociale, elle est biologiquement déterminée par la sexuation du cerveau.

Les troubles psychologiques de l'identité sexuée


Je rappelle toujours qu'il existe des troubles psychologiques de l'identité sexuée, qui eux sont liés à l'histoire de l'enfant, qui ne remettent pas en cause le noyau de l'identité sexuée, mais son expression face un idéal inaccessible proposé par la mère à son garçon, qu'elle ne veut surtout pas voir devenir l'homme détesté, image du mal en elle.
Il existe d'autres troubles de l'identité sexuée, mais la base est là: Le piétinement de l'identité sexuée établie du garçon, et l'obligation faite par la mère de suivre un modèle pseudo-féminin rapporté.
Cela ne donnera jamais une identité de fille, et le pseudo-trans-genre mène à la catastrophe en l'absence d'aide psychothérapique dès la petite enfance.

Il faut bien comprendre là, que l'argumentation génétique, au fond, ne pose pas le véritable problème, dans la lutte contre l'idéologie du 'genre'. 

L'argument génétique permet même de camoufler la vérité, de partir sur des chemins en impasse, et au final, de noyer, volontairement ou pas, le poisson.

Si les troubles de l'identité sexuée demeurent en l'absence de soins précoces, là, la cause en est l'abandon par la médecine de ces enfants non diagnostiqués et non aidés médicalement, pour résoudre ce qui n'est qu'un trouble de la relation à la mère parmi d'autres. Or si un médecin accepte de parler de 'trouble de genre', ils vont dans le sens de l'idéologie politique, ils en sont les agents, et non des thérapeutes.

Actuellement, se développe sur ce substrat, une mode adolescente du 'trans-genre', qui elle non plus n'a que des bases liées à la difficulté de l'adolescent face au groupe, et non à un pseudogenre qui serait une réalité étayée. Il s'agit d'une construction perverse induite par le besoin d'intégration du jeune à son groupe de pairs, qui mène un leader paranoïaque à 'inventer' le sexe idéal de ses sujets en difficulté narcissique, on n'est pas du tout sur le même terrain, et j'aimerai bien que les spécialistes de l'adolescence prennent le relais pour argumenter dans ce sens, et non pas juste s'opposer à ces 'modes' pseudotransgenres, en parlant eux même de 'genre', en justifiant une idéologie aux dépends de leur science supposée.

L'argument XX contre XY est à mon sens lui aussi absent de ce terrain psychologique, il s'agit de parler de fracture de l'identité sexuée, d'aider par la psychothérapie à reprendre le contact avec soi. Il ne faut pas lâcher le terrain, actuellement, au moment où ces idéologies mortifères du pseudogenre entrent dans la Loi des états.


 Filles et femmes ISCP


La véritable question est de connaître la réalité des personnes intersexuées, et de comprendre que le pseudogenre, tente d'amalgamer des réalités biologiques prénatales, qui n'ont rien de social, qui ne sont en rien un choix de l'individu, ni un ensemble de stéréotypes arriérés, ou l'instauration de contre-stéréotypes tout autant 'bigots'.

La réalité est liée à la différence entre le sexe choisi (en cas d'intersexuation visible), déclaré, à la naissance, et le sexe du cerveau, seul déterminant de l'identité sexuée, réalité biologique et prénatale.

Le sexe anatomique se développe  pour le fœtus, dans un temps différent de la sexuation du cerveau. 

Ce qui explique que le sexe gonadal peut être presque normal en apparence, ou intersexué, et mener à ce que le nouveau-né, soit déclaré dans le sexe opposé à celui de son cerveau, qui est en quelque sorte, le sexe invisible au départ. 

Ce sexe se révèle uniquement, en l'absence d'examens neurologiques possibles  en dehors de la recherche, à l'heure actuelle, par le comportement de l'enfant, qui sera en inadéquation totale avec le sexe déclaré à la naissance.

Les filles ISCP n'ont pas le corps féminin à la naissance, mais leur situation est très proches des filles SIAc, leur cerveau est tout à fait féminin, avec l'instinct maternel qui y correspond. La structure du cerveau est autant, voire plus féminine que la moyenne des femmes dans les deux cas.

Sexuation 'normale'

Cette sexuation inverse n'est pas non plus une constante, c'est une variation, et la sexuation normale est de même, un spectre de sexuation plus ou moins accentuée, selon une courbe Normale de Gauss , la très grande majorité des personnes vérifiant la normale ou en étant très proches.
(voir à ce sujet les travaux psychométriques de l'équipe du Pr Simon Baron-Cohen à Cambridge)

Il s'agit donc bien des variations naturelles, avant tout, et non de variations sociétales, même si bien entendu, nombres de toxiques que nous ingérons, de perturbateurs hormonaux, ne sont certainement pas innocents dans certaines masculinisations du cerveau.


Conclusions

Le sexe génétique est la composante de départ immensément majoritaire l'individu sexué. 

Mais cependant les exceptions montrent à quel point cet argument tombe, lorsqu'on veut lutter contre l'idéologie politique du pseudogenre.

La sexuation de l'individu final est son identité sexuée, issue de la confrontation de la sexuation du cerveau avec ses identiques, la mère pour la petite fille, le père pour le petit garçon. Bien entendu, il  en résulte un noyau stable et solide dans la majorité des cas, mais parfois des troubles de cette identité biologique dans d'autres cas rares.

Je rappelle toujours la présence de ce X conjointement au Y, dont on n'a pas fini d'étudier l'importance dans l'intersexuation, comme une sorte de roue de secours du Y) ou encore de  ce XXY, ou ces autres mosaïque que sait nous prodiguer la Nature si on peut dire.

Mais, entre le pré-déterminant génétique, ce XX ou ce XY  et l'identité sexuée,  il y a le développement du fœtus selon deux chemins principaux. Si le chemin de sexuation est le 'mauvais', la sexuation du corps, ou du cerveau, c'est celui-ci qui nous intéresse ici, sera à l'inverse de la sexuation attendue. 

Ce, quelle que soit la sexuation génétique.

Le sexe apparent peut donc être à l'opposé de la sexuation génétique, le sexe gonadal ayant suivi son propre chemin, le sexe du cerveau son propre chemin.

Il s'ajoute à ce tableau, la sexuation secondaire de l'adolescence, qui est gérée tant par les gonades que par le cerveau, et par l'imprégnation hormonale, si tant est que cette imprégnation hormonale soit efficace, et non inversée dans ses effets, comme pour les filles SIAc

Chez nombre d'enfants ISCP, parvenus sans traitement à l'adolescence, on peut remarquer une intersexuation secondaire, ou une absence de puberté complète, ce qui va dans le sens de l'inversion de la sexuation du cerveau qui commande cette sexuation secondaire. 

C'est assez caractéristique pour être remarqué. 

Dès la petite enfance, dans le caractère même, qui normalement devrait être influencé par les hormones sexuelles, on note aussi cette inversion de réactivité. La testostérone, notamment ne semble par régir les filles ISCP, et à l'inverse, les garçons ISCP semblent  avoir le tempérament remuant des garçons, et leur besoin d'acter, d'explorer, est celui de tout garçon.

En dehors de toute cause sociétale, familiale... Ce contraste entre l'éducation normalement équilibrée administrée par les parents, et le naturel de ces enfants ISCP, qui est à l'inverse ce celui normalement attendu par des parents sans trouble personnel, est aussi un argument en faveur de cette inversion de la sexuation, au niveau des professionnels de psychologie.

Un dernier argument que je peux lire, parfois, est qu'il serait dangereux d'administrer un traitement hormonal à une personne dont les chromosomes sont de l'autre sexe, par exemple administrer de la testostérone à un garçon adolescent ISCP.

J'ai eu beau lire les publications scientifiques sur le sujet, aucune étude n'a pu cerner le danger potentiel.
Une femme SIA est XY et pourtant elle vit une vie normale et longue, sans que l'on puisse trouver une inadéquation biologique ou chimique, entre sa composante chromosomique, et sa composante hormonale, ou fonctionnelle. 

On a mis en relief récemment que le cerveau féminin ne réagit pas chimiquement comme le cerveau masculin, et l'on a imposé que les médicaments soient étudiés tant sur des cohortes féminines que masculines, ce qui n'était pas le cas. En effet, les chercheurs des laboratoires industriels, considéraient que c'était une perte de temps, la femelle rat, comme l'humain, ayant ses règles, ses variations hormonales, cela ralentissait et complexifiait l'interprétation des résultats.

On ne sait pas encore, dans quelle mesure le fonctionnement biologique cérébral, est différent selon le sexe, mais la femelle étant dotée de deux X, on sait que l'un ou l'autre des X, s'exprime selon la zone du cerveau où il domine en fonctionnement: Il est permis de penser que pour le XY, il en est de même, et que le cerveau fonctionne dans le sexe chimique qui correspond à sa sexuation structurelle. On sait que les personnes ISCP ont tendance à souffrir des troubles neuronaux liés à leur sexuation cérébrale, les femmes ISCP souffrent de maladies typiquement et majoritairement féminines, l'avenir le précisera certainement par des études scientifiques précises, cela ne m'empêchera pas de m'avancer, car c'est un constat dans le réel, le Y est bien peu de chose dans la vie des personnes intersexuées, si ce n'est de leur avoir pourri la vie un bon bout de temps. 

Nombre de gens souffrent de maux équivalents, ou pires, il faut faire avec, les maladies génétiques sont là pour nous rappeler aussi que la Nature joue des tours à bien des gens, qui doivent vivre dans la douleur, ou même mourir, alors je serai mal à ma place de me plaindre. En tout cas, le Y n'est pas mon souci, il est juste la cause de ma mort imminente à 13 ans, puis de ma survie, puis de mes combats pour vivre malgré tout, ma vie de mère, ma vie de femme, et ma vie de romancière, dans le combat pour la vérité, et la sauvegarde de tous les enfants. 

Patricia Claire Oudart ,  18 Janvier 2018.













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